Sustainable development is a way to understand the world as a complex, interconnected system – economically, socially and environmentally
Carrière professionnelle
Parallèlement à sa formation académique, Claude Origer débute sa carrière professionnelle au sein d’un organisme de certification environnementale. Cette expérience lui permet de se spécialiser dans les problématiques liées aux nuisances sonores, en approfondissant notamment les domaines du bruit industriel, du bruit aérien, de l’acoustique du bâtiment, du bruit environnemental ainsi que de la perception sonore des espaces.
Après ses études, il s’est engagé dans le cadre du Pacte Climat luxembourgeois, soutenant le développement énergétique et environnemental au niveau communal. Il suit ensuite la formation de professeur de géographie à l’Institut de Formation de l’Éducation Nationale au Luxembourg.
Depuis sa nomination de professeur, Claude Origer enseigne la géographie et les relations internationales dans des lycées luxembourgeois. Il contribue également à l’élaboration de curricula dans le domaine de l’éducation au développement durable et intervient en tant que formateur dans la formation initiale des enseignants.
Parcours universitaire
Claude Origer a étudié la géographie avec une spécialisation en géographie humaine. Son parcours s’inscrit dans une approche interdisciplinaire centrée sur les interactions entre les sociétés humaines et leur environnement. Dans ce contexte, il a orienté ses travaux vers la planification urbaine, l’aménagement des espaces habités dans un contexte de mondialisation, ainsi que les problématiques liées aux nuisances sonores environnementales.
Que signifie pour vous le développement durable ?
Pour moi, le développement durable représente avant tout une approche à la fois individuelle, sociétale et politique visant à rassembler les sociétés autour d’un objectif commun : créer les bases de conditions de vie de qualité pour aujourd’hui et pour les générations futures. Je considère qu’il est essentiel de protéger notre planète, qui constitue le cadre de toute vie, ainsi que les processus et dynamiques qui s’y déroulent.
Je suis convaincu qu’il est essentiel de considérer l’être humain comme une composante intégrée de son environnement. Toutefois, cette notion d’ « environnement » dépasse largement la seule dimension écologique : elle englobe également des aspects économiques, sociaux et (géo-)politiques, qui sont tout aussi fondamentaux. Sans leur développement ou leur préservation, il ne peut y avoir de conditions de vie véritablement durables.
C’est pourquoi je pense qu’il faut chercher en permanence un équilibre entre ces dimensions. Il ne suffit pas de développer des idées ou des concepts ; il faut aussi savoir prendre des décisions concrètes, parfois avec pragmatisme, mais aussi avec éthique et bon sens.
À mes yeux, l’éducation au développement durable a pour rôle central de rendre visibles ces liens, ces tensions, ces responsabilités. Elle doit donner aux générations actuelles et futures les outils pour comprendre les enjeux et pour faire des choix réfléchis – des choix qui, je l’espère, contribueront à une société où chacun puisse vivre dignement dans un environnement intact.